COP 22 : TPF Ingénierie brille sous le soleil de Marrakech
(Photo en une : Cristina Valean, Directrice du département énergie TPF Ingénierie / François Hollande, Président de la République)
La conférence internationale sur le climat de Marrakech (COP 22) marque un tournant pour TPF Ingénierie, désormais repéré comme un acteur de la ville durable en France et en Afrique auprès de grands donneurs d’ordre et au sommet de l’Etat.
Moins d’une dizaine de PME françaises ont rencontré, par deux fois, François Hollande lors de la « COP 22 » qui réunissait, du 7 au 18 novembre dernier, plus de 20 000 participants venus de 196 nations. Et aucune autre que TPF Ingénierie dans le secteur de l’ingénierie…
« Ultra positif, inespéré », « incroyablement énergisant »
« Ultra positif, inespéré », « incroyablement énergisant », jugent nos deux représentants, Cristina Valean (Directrice du département énergie) et Maxence Mirabeau (directeur développement export), invités à la matinée de la résidence du Consul de France à Marrakech.
Ce jour-là, une rencontre en comité restreint avait été organisée autour de François Hollande et de quatre ministres (Sapin, Cosse, Placé et Fabius) accompagnés de hauts fonctionnaires ainsi que de Jean-Louis Borloo (http://www.lesinrocks.com/2016/01/30/actualite/des-nouvelles-de-jean-louis-borloo-11800673/) qui a monté une fondation pour l’électrification de l’Afrique.
Ce jour-là, une vingtaine de décisionnaires du « CAC 40 » étaient présents ainsi qu’une dizaine de chefs d’entreprise d’ETI et de PME françaises, spécialement conviés par le chef de l’État pour se faire connaître et échanger avec les grandes entreprises : comment mettre en exergue leur savoir-faire pour accompagner la transition énergétique et écologique, aider à atteindre les engagements de la COP21 ?
Maxence Mirabeau, responsable du département énergie TPF Ingénierie /Emmanuelle Cosse, Ministre du logement et de l’habitat durable
TPF-i comme un intégrateur de solutions innovantes et durables
Une tribune de quelques minutes a permis à Maxence Mirabeau de planter le décor pour que tout le monde identifie TPF-i comme un intégrateur de solutions innovantes et durables, capable de travailler avec des partenaires de tous horizons dans les domaines de la mobilité, de la valorisation des déchets, du traitement de l’eau, de l’énergie de l’éco construction et « in fine » de l’urbanisation des villes.
« Nous garderons un coup d’avance sur la concurrence chinoise et américaine si nous savons innover, intégrer et adapter « la marque France » en Afrique où les urbains passeront de 420 millions à 1,2 milliards en 2050 », signalait Maxence Mirabeau lors de son intervention.
« On arrive au bon moment», se réjouit Cristina Valean, qui suit les travaux de la COP depuis 20 ans. Suivons son analyse.
« On voit bien que l’urbanisation de l’Afrique passe par des ressources renouvelables très peu consommatrices d’énergie et nécessite de sauter des étapes technologiques. Ainsi, il est très probable que l’on ira vers un déploiement de l’éclairage solaire et du « LiFi » plutôt que vers l’utilisation de l’éclairage classique et du « WiFi » exigeant des infrastructures plus coûteuses.
Avec le changement climatique, les « copier coller » de moyens existants sont désormais hors sujet. L’avenir, c’est de collaborer dans le tissu local, avec les start-up et les grandes entreprises pour apporter des outils adaptés aux usages, aux territoires et au climat. Voilà précisément le cœur de notre offre : le sur-mesure».
Trois grandes entreprises françaises ont clairement exprimé leur intérêt pour notre démarche d’acteur de la ville durable et intelligente à l’issue de cette « COP 22 », la première du genre à s’investir au niveau du terrain et non plus à celui des seuls grands principes. « J’ai senti beaucoup d’effervescence et une grande volonté d’action de la part de tous pour matérialiser les engagements pris à Paris lors de la COP 21 », souligne Cristina Valean.
Au Maroc, où se développent des start-up locales, un incubateur franco-marocain et plus de 750 entreprises françaises dont plusieurs dans le secteur de l’environnement (traitement de l’eau et des déchets, énergies renouvelables, agriculture…), présentent des perspectives largement ouvertes pour construire une plateforme de production et d’exportation des savoir-faire en Afrique.
Pour bien se rendre compte de l’importance de l’enjeu, il faut avoir présent à l’esprit que 100 milliards d’euros par an de financement ont été promis par les pays développés pour la transition énergétique des pays du Sud en 2009 (Copenhague).
Très concrètement, la rencontre de très haut niveau, à laquelle Cristina Valean et Maxence Mirabeau ont participé à Marrakech, est aussi une opportunité de collaborer à des projets soutenus par différents fonds d’investissement.
La COP pour les Nuls
La « Conférence des Parties » (COP en anglais) est une discussion internationale qui réunit actuellement 196 nations ayant signé la convention des Nations Unies sur les changements climatiques. Quels en sont les fondements et les principales étapes ?
- 1979 : première conférence mondiale sur le climat à Genève
- 1988 : le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) est créé pour faire un diagnostic dynamique de la situation planétaire
- 1992 : l’existence du dérèglement climatique et la responsabilité humaine qui lui est associée sont reconnus au plan mondial lors du sommet de Rio
- 2005 : échec du protocole de Kyoto prévoyant une réduction de 5% des gaz à effet de serre
- 2015 : À Paris, la « COP 21 » (lien cliquable : http://www.novethic.fr/climat/accord-de-paris.html ) aboutit à un premier accord universel dont l’objectif est de maintenir le réchauffement climatique « bien au-dessous de 2 °C » d’ici à la fin du siècle.
- 2016 : la « Cop 22 » de Marrakech entre dans l’ébauche de solutions concrètes et interpelle l’Afrique en tant que continent clé du changement climatique.
- 2017 : les Fidji organiseront la « COP 23 » à Berlin.